Lawrence MacPherson 181117063942148854
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 Lawrence MacPherson

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Charles MacPherson

Charles MacPherson


Messages : 12
Date d'inscription : 18/11/2018

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MessageSujet: Lawrence MacPherson   Lawrence MacPherson EmptyDim 18 Nov - 18:12

MacPherson
Charles
Âge : 33
Nationalité / origines : Ecossais
Profession / Maison : Psychomage / Poufsouffle
Baguette : bois de bouleau, 31.4 cm, ventricule de dragon, souple
Sang : Mêlé

▬ ft. Cecil Palmer de WTNV

Carnation : Binzanée
Taille : 1m81
Corpulence : Assez musclée
Cheveux : Noirs et blancs, assez courts, très bien coupés et entretenus
Yeux : mauves
Signe(s) distinctif(s) : Des tatouages partout sur les bras et le cou, ses lunettes, sa coiffure

Quand on arrive à intercepter ton regard, sa douceur peut interpeller. Malgré ton visage que tu trouves un peu trop marqué par le temps et le soleil, tes sourcils épais, il est impossible de voir dans tes yeux quoique ce soit d’agressif ou d’hautain. Tu te veux bienveillant, peut-être un peu trop, certains peuvent le prendre pour de la pitié. Tu es d’une serviabilité sans limite, voir même dégoulinante. Ce n’est même pas que l’on profite de toi, tu t’offres aux autres, tu tends les pieds pour que l’on puisse mieux te marcher dessus. C’en est presque maladif. Tu te prends pour un véritable martyr. Tu ne le diras certainement pas, mais tes divers gestes et idées le prouveront sûrement. Ce n’est pas non plus que tu te fiches d’endurer diverses blessures, mentales ou physiques, c’est que tu es persuadé de les mériter, d’être l’Abomination ultime de cette Terre. Que s’il doit arriver quelque chose de mal, autant que tu en sois le seul à en pâtir. Mais ce n’est jamais assez, alors tu pars sur de l’autoflagellation. Presque constamment. Sur tout ce que tu peux dire, penser ou faire.

Tu possèdes un calme extérieur olympien. Pourtant, t’as une voix qui pourrait porter, assez grave, rauque sur les bords, mais elle reste posée, aucun mot ne s’impose plus fort que l’autre. Tu prends les choses avec un certain recul, même si mentalement, tu passes une énorme partie de ton temps à ne pas trop savoir quoi faire et stresser. Te poses mille et une question sur ce qui aurait pu être mieux. Par contre, tu es nettement plus doué pour exécuter qu’ordonner. Ca ne te va pas, et tu finis bien souvent par le faire toi-même, ou te répandre en excuses d’avoir demandé quelque chose. Tu es loin d’être quelqu’un qui s’impose, bien au contraire. Tu arrives à te faire oublier. Peut-être un peu plus que tu ne le voudrais.

T’es d’une loyauté sans faille, tu la donnes même peut-être trop facilement à certaines personnes. Mais tu te tiens à ce que tu dis ou fais. Tu détestes mentir, et encore plus faire croire n’importe quoi à une personne, quelle qu’elle soit. T’es une bonne épaule sur laquelle pleurer, l’oreille attentive mêlée à une patience sans limites. Tu t’intéresses à tout, aux gens y compris, leurs manières de penser, de vivre. Tout est fascinant, et tu pourrais passer des semaines entières à essayer d’expliquer le mystique, démêler l’impossible et l’improbable.
A ta naissance, tu as bien apporté de la joie à tes parents, mais certainement pas de l’argent. Ton père n’avait que ce mot à la bouche, l’argent, et tu as bien vite appris à tes dépens, que vous en manquiez cruellement. Les sacrifices étaient monnaie courante, mais ça ne te dérangeait pas plus que ça. Ce n’était pas comme si vous aviez le choix non plus. Mais y mettre de la mauvaise foi ne ferait qu’empirer la chose. Tu voulais juste aider au fond, le plus possible. Tu t’y prenais peut-être bien souvent mal, mais ta mère te répétait que c’était l’intention qui comptait. De toute manière, ce qui était important, c’était d’avoir une famille soudée.

Basée sur la confiance.

De belles paroles, qui te semblaient simples au départ. Après tout, à quoi bon mentir à tes aînés, alors que tu leur devais logement, nourriture, et surtout la vie. Ton temps libre, tu le passais assez souvent dehors, à essayer de rendre des petits services, laver des voitures, des vitres, s’occuper d’un jardin en échange d’une maigre rémunération, c’était toujours ça de gagné en fait. Tu te rendais bien compte que ce n’était pas assez, mais au moins, tu participais.

Tout se corsa par contre lorsque tes études à Poudlard te prirent plus de temps. Il n’était plus question de traîner des heures dans la rue. Tu aurais pu, au détriment de tes points et de ton sommeil, mais après deux semaines et demi, t’avais arrêté. A quoi bon se casser le cul à te payer une école si t’étais pas foutu d’y donner ton possible. Et il te restait toujours le week-end. Tu grandis de plus en plus, t’as un cercle d’amis assez fermé, mais en qui tu peux avoir totalement confiance. Surtout Mark, vous n’habitez pas très loin l’un de l’autre, et heureusement pour lui d’ailleurs. Tu as vite arrêté de compté le nombre de fois ou tu lui avais cédé ton lit, parce que ses parents se disputaient une énième fois.

En échange, il te donnait des combines, essayait de te tenir au courant de chaque service, ou mieux, emploi pourrait t’intéresser, sans pour autant te bouffer trop de temps. Viennent les supérieures, tu t’étais naturellement tourné vers les Langues, et joie, tu avais un horaire plus souple.Tu sentais que ça allait être une bonne période dans ta vie, peut-être la meilleure.

Soit tu n’as aucun sixième sens, soit il a un goût prononcé pour l’ironie dramatique.

Tout se passait plutôt bien au départ. Même si tu ne voyais plus tellement tes frères et sœurs, tu savais que ça ne serait que temporaire de toute manière. Même plus que tu ne l’aurais pensé, parce que Mark état arrivé avec une idée révolutionnaire. Du moins, c’était ce qu’il avait prétendu par message. Un bon plan pour se faire pas mal d’argent, assez rapidement. T’aurais pu te douter que ça puait la merde à plein nez. Mais tu lui faisais aveuglément confiance, et un peu trop prêt à tout aussi pour subvenir correctement aux besoins de ta famille. Sauf que quand tu l’avais rejoint, il avait l’air d’être tout, sauf naturel. Il avait plutôt l’air mal à l’aise. En même temps, le type qui l’accompagnait n’avait pas non plus l’air ultra sympa.

Son offre était carrément louche, même si elle avait le mérite d’être sincère. Le pire, c’était qu’il l’avait formulé si simplement, que ça avait l’air beaucoup trop facile, et accessible aussi. T’étais pas un canon de beauté, mais offrir ton corps, quelques heures par nuit, pourrait à la longue certainement t’offrir un meilleur avenir. Tu manquais déjà cruellement d’amour-propre à l’époque. Et t’avais accepté. T’avais prétendu auprès de tes parents avoir décroché un bête travail de barman, ça ferait l’affaire. Ils y avaient totalement cru même. C’est à cette époque aussi que tu découvris ton pouvoir et malgré la panique que ça avait pu engendrer, t’avais réussi à garder plus ou moins ton sang froid. Et ne pas commencer à en parler à qui que ce soit non plus. Nettement mieux comme ça.

T’as eu de la chance quand même. T’es jamais tombé sur des clients ou clientes vraiment chiants. Puis il y avait eu plus spécialement Eugène. A la base tu n’aurais jamais cru que vous alliez vous entendre. Pas autant en fait. Aah, c’était mal oui d’avoir une quelconque relation avec un client, mais au point où t’en étais. Puis t’avais pas besoin de lui mentir, à lui. Parce que bon, tu préférais éviter de parler de cette histoire à Mark, en fait. Surtout qu’il avait fini par être au courant, pour ton pouvoir. En fait avec lui tu pouvais être sincère, et c’était ce qui te manquait dernièrement.

Tu te renfermais de plus en plus, tu laissais place à ce sourire faussement naturel qui ne devait que rassurer ta conscience. Tes parents sentaient bien que quelque chose avait changé, mais il était hors de question de les mettre au courant de quoique ce soit. Sauf qu’à force de faire attention, tu te mettais plus de pression qu’autre chose, et il avait suffit d’un oubli. Pour plus de facilité et de discrétion, t’avais un portable uniquement que pour ce travail. T’avais juste décidé de sortir sans ta veste, vu le temps, oubliant qu’il y était. Tu t’en étais rendu compte en plein milieu d’un cours cependant, et n’avait hésité que quelques secondes avant de le quitter.

T’as prié tous les dieux sur le chemin, même ceux auxquels tu ne croyais pas, et te disais que personne ne pourrait t’appeler en pleine journée, même si c’était arrivé. En posant le premier pied à l’intérieur de la maison, t’as croisé le regard de ta mère. T’as directement su que tes prières, tu pouvais bien te les mettre dans le cul. Elle avait intercepté un appel, et bizarrement, ne l’avait pas vraiment enchantée. De tout l’après-midi, elle ne t’avait dit que deux choses. D’attendre ton père, et de ne pas bouger de là. Ce que tu avais sagement fait d’ailleurs. Quelques heures plus tard, la porte avait claquée, laissant place à ton paternel. T’avais juste eu le temps de déglutir, avant la tempête. T’aurais bien aimé te ratatiner au fur et à mesure dans le fauteuil sur lequel t’étais assis. Mais il n’était pas vraiment de cet avis.

La porte d’entrée n’avait jamais dû être aussi malmenée auparavant, et tu ne l’avais jamais vue d’aussi près non plus. Ca c’était passé tellement rapidement, ton cerveau avait à peine eu le temps d’enregistrer les informations, que tu te retrouvais dehors, avec quelques affaires. Penaud, t’avais pas réellement cru qu’on venait de te mettre littéralement à la porte. Et quand ta mère l’avait rouverte, t’avais espéré une poignée de secondes. Sauf qu’elle t’avait simplement tendu une lettre avec une partie des derniers revenus que t’avais rapporté. Qu’ils n’en voulaient certainement pas. Au moins, ça t’avait aidé à payer une place dans l’auberge du coin, le « temps que ça s’arrange ». Bien sûr. Comme si après des années à n’avoir juré que par la négativité, devenir positif allait t’aider à quelque chose, Charles. T’avais beau envoyer des messages, essayer d’aller voir, rien n’avait fonctionné.

T’avais totalement abandonné tes études, mais histoire de ne pas rester à rien faire, tu passais plus de temps à la maison close. Il te restait encore Mark ceci dit, qui avait l’air de culpabiliser. Tout ce que tu ne voulais pas non plus, il avait déjà assez à faire avec sa vie personnelle. Et ses études. Qui une fois finies, il te proposa un voyage. Pourquoi pas, se changer les idées, ça ne pourrait qu’être bien. C’est ce que tu pensais, mais il avait toujours l’air aussi préoccupé. Même encore plus qu’avant. Il avait fini par lâcher le morceau, depuis quelques années, il avait contracté une maladie incurable, et t’avais été assez aveugle, con et égoïste pour ne pas le remarquer. Il n’avait pas voulu que ça change quoique ce soi entre vous, mais tu n’avais pas pu faire comme si de rien n’était. Alors qu’il avait voulu rallonger le voyage, t’avais voulu le raccourcir, pour son bien. Mais t’avais pas eu la force d’insister, donc tu lui avais cédé. Et la veille de votre départ il s’était endormi le sourire aux lèvres. Il t’avait précisé qu’il se sentait vraiment bien ici. Maigre consolation.

T’avais pas eu le courage d’aller voir directement ses parents, ni même de retourner dans cette ville. T’avais eu envie de tout quitter, d’un peu tout changer. Vous aviez parlé avec Mark de vous faire des tatouages, t’en as pas fait pour une, ni même deux personnes, mais le plus possible. Il avait pris l’habitude de fumer, et tu pris le relais sans vraiment t’en rendre compte. T’as aussi repris des études, il y tenait après tout. T'y avais mis toutes tes économies, pour devenir psychomage. T'avais aucune idée de ce que ça allait pouvoir t'apporter. Mais soit. apparemment, t'avais un don pour ressentir ce que les gens pouvaient ressentir. Et ça te changeait de ta propre vie, donc bon. Ca ne pouvait qu'être bien, d'avoir un travail un peu plus gratifiant
que l'ancien.
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