P r o u t. I Mirach

OoOh, pourquoi tous les gens ils étaient chiants là tout de suite. Mais genre vraiment beaucouuup. On essayait de le faire partir de sa chaise. Et Melvyn n’en avait pas le moins du monde enVIE. L ne s’y était pas accroché pour faire joli hein. Du tout. Il était là pour restER. Ca puait là de devoir se bouger, se lever et tout. Très difficile. Pas dans ses cordes non plus actuellement. S’il bougeait, s’il se levait surtout, il allait certainement tomber, et ce, sur quelqu’un. En moins de deux secondes il semblerait. Ce qui n’était pas vraiment une bonne chose, il n’avait pas le moins du monde envie là de see retrouver trop près de quelqu’uuun. Il voulait juste sa chaise et son verRE. Ou sa boutEILLE en fait. C’était plus grand, c’était mieux. Y avait plUS. Puis il l’avait achetée avant de venir. Il savait même plus où iil était allé. Ah bah il avait vu un truc allumé et une chaise hein. Et il avait eu la flemme de chercher plus loin ou de se demander où il était exactement. A quoi bon. Il était juste content de reposer ses jambes là. Maintenant il  fallait qu’il réussisse à garder cette posiTION. Non mais pourquoi ils voulaient touuus le sortir aussi ; Ca n’avait aucun seNS. PffF. Il pouvait leur cracher dessus sinON COMME LES CHATS. Bon ils feulaient, mais c’était la même chose non mais oh.

Mirach aimait bien aller boire un coup, de temps à autres. De préférence lorsqu'il avait fini ses horaires de patrouille, effectivement c'était toujours mieux. Et aujourd'hui, il avait bien envie d'un petit verre avant de rentrer chez lui pour aujourd'hui. Ca ne pouvait pas lui faire de mal non. Il était allé aux Trois Balais, du coup. Parce que c'était quand même un très bon bar et qu'il sentait qu'il pourrait y être tranquille. Et ça avait été le cas.

Du moins, jusqu'à la fermeture. Il était resté un peu devant le bar après la fermeture, en s'allumant un cigare, juste le temps de le terminer. Eeet il avait vu queqlqu'un essayer d'entrer alors que c'était fermé. Normal qu'on essaie de faire dégager l'individu oui, sauf qu'il avait l'air d'avoir bu et n'avait pas l'air très déterminé à bouger de là. Iiil allait au moins attendre d'avoir fini son cigare avant d'aller voir s'il pouvait pas aider. Parce que ça avait l'air assez embêtant, comme situation. Il s'était donc rapproché, un peu sceptique. Et avait posé une main sur l'épaule de l'homme en question. Qu'est-ce que c'était que ce b r u i t, aussi.

« Eeeeh Monsieur. C'est fermé. Ca ferme plus tôt le jeudi, c'est pour ça que vous devez partir. Et lâcher cette chaise, aussi. »

Noon mais c’était vraiment pas juste. Pourquoi plein de gens aussi étaient contre lui il ne faisait même absolument rien de m a l. A juste vouloir rester sur sa petite c h a i s e. Il avait insulté personne jusqu’ici à ce qu’il sache, noon, il avait juste voulu b o i r e. Et il voulait encore actuellement, oui, ça pourrait être pas mal, si on le laissait faire plutôt que de se liguer lA. Il pouvait juste faire confiance à sa chaise et à sa b o u t e i l l e. Ses deux seules alliées actuelles, oui. Et il n’allait pas les décevoir ni même les abandonner, quoiqu’il faille f a i r e.

Même si on lui mettait une main sur l’épaule alors qu’il effectuait son plus beau feulement, oui. Ca l’avait fait s u r s a u t e r. Il en avait presque lâché sa pauvre chaISE. Non il ne laisserait personne d e r r i è r e. Et puis quoi encore. Oh. Eeeh, qu’est-ce qu’il disait aussi. C’était peut-être intéressant. Il voulait bien écoutant tant qu’il ne s’en prenait pas à ses compagnons, oui. Quoiii. Quoiii. Comment ça jeudi. Ca puait le jeudi. Surtout qu’il avait cours en fait normalement. Pff, avec un peu de chance, c’était déjà fini. AAH. Il avait dit de lâcher la chaise aussi. Alors n o n. Il avait un peu agité la tête de gauche à droite. Mais. Maiiis ça faisait tout tourner.

« ▬ Pourquoiiiiii. J’ai pas finIII. J’veux juste finir ma bouteilLE. Je la lâcherai paaas, c’est ma chaISE. Eeet elle est pas pour toi saLOOPE. »

Non mais c’était qui qui essayait de la tirer loin de lui auSSI OH. Il avait essayé deee shooter possiblement cette personne, mais il n’y était juste pas arrivE. Il avait juste failli tomber surtout o u i. Pour la peine il allait un peu plus serrer sa chaise contre lui, o h.

C'était bof quand même, d'être auror et de se retrouver actuellement à s'occuper de quelqu'un de totalement bourré. Il était déjà passé par là, il n'avait pas envie de recommencer hein, pas du tout. Mais en même temps, il se sentirait un peu mal de n'absolument rien faire pour les aider. Surtout qu'il avait l'air particulièrement déterminé à rester ici, l'homme bourré en question. Maiiis ça allait aller. La preuve, il l'écoutait pour le moment. Enfin il n'écoutait pas ses conseil maiiiis il avait écouté ce qu'il avait à lui dire. C'était déjà ça. Enfin visiblement, il n'avait pas envie de partir hein.

« Parce que c'est fe r m é. Vous pouvez aller vous poser sur un banc dehors, rentrer chez vous, ou si c'est trop loin aller prendre une chambre à l'auberge je sais p- C'est pas votre chaise, ça. C'est la chaise du bar. Pas à vous. Sauf si vous l'achetez maiiis je doute qu'elle soit à vendre. Allez, ça suffit, on se c a l m e. Vous voulez pas venir faire un tour dehors non ? Je suis sûr que cette chaise elle est pourrie, en plus. Regardez, elle a plein de trous. »

Tooootalement ouais. Il n'en savait rien du tout, mais soit, il avait envie que cette affaire soit réglée au plus vite. C'est tout.

Non mais nooon. Il voulait vraiment garder sa chaise hein. Alors bon il essayait de bouger un peu de gauche à droite pour que personne ne la lui prenne. Ou qu’ils aient moins de chance d’y arriver, oui. On ne savait jamais. Autant mettre toutes les chances de son côté, oui. C’était quoi ces manières aussi. Mais qu’est-ce qu’il disait aussi là.  On pouvait le laisser finir avant de fermer et de le chasser hein. Ca ne se faisait p a s.  Il était un client régulier en plus on pouvait bien faire ça pour lui.

« ▬ Je veux juste finiiiiir.Dehors il fait f r o i d. Puis c’est trooop loin chez moi et y a tous les escaliers beeerk, je veux pas. NooOn. Certainement p a s. Y a mon frère là pas, c’est un gros c o n n a r d  de m e r d e.  SiIIiI. Elle me l’a d i t.  J’veux bien allez dehors, mais seulement avec elLE. On la maltraiiiite ici. C’pas grave, faut pas la juger comme ça, la pAUVRE. »

Normal qu’elle se sentait mal si on la traitait de la sorte hEIN. Roh. Lui au moins il saurait s’en occuper correctement hEIN. Pft. Elle aurait une belle place. Ou pas. Mais il lui ferait une place dans sa chambre, c’était sûr et certain.