Fouines I Cenhelm - Gilou - Scalovin

Très sincèrement, Perceval ne savait pas vraiment comment on pouvait se sentir aussi bien en présence de quelqu’un. Il avait pris l’habitude de se sentir bien en étant juste avec lui-même. En lisant un livre ou autre. Mais certainement pas entouré. Il ne savait même plus exactement ce qui l’avait attiré, et poussé à connaître Cenhelm, mais il était vraiment content de l’avoir fait eet surtout de continuer à le faire. Parce que rien ne pourrait l’arrêter, il en était certain.

« ▬ Oui ! Je comprends, le printemps, avec tout le pollen, ça peut être aussi assez invivable. Bien que joli aussi. Non, non, certainement pas en sachant que je vous aurais pris votre lit ! Ou alors, on peut tirer au sort, ce sera peut-être mieux, comme ça, peersonne ne discutera. Et on aura plus de temps pour discuter aussi ! »

Aah, il n’avait pas très envie non plus de se disputer avec lui trop longtemps, même si ça restait bon enfant. En même temps, il voyait mal comment ça pourrait aller vraiment mal en fait, surtout maintenant. Bon si en fait. S’il avait pris peur ou quoique ce soit. Là, il ne savait pas ce qu’il aurait fait non plus. Peut-être fuir dans son lit et ne jamais en ressortir. C’était ce qu’il y aurait eu de mieux. Bon, c’était quand même nettement mieux maintenant. Il avait un peu soupiré eeet souri surtout.

« ▬ C-Ca…Me rassure, beaucoup. Je n’avais pas vraiment…Envisagé que ça puisse vous aller en fait. P-Pourquoi ? Enfin, si c-c’est pas trop indiscret. Enfin ça…ne les regarde pas et…des problèmes pour…être heureux ? Très clairement je ne l’ai…jamais autant été. Je sais que ce n’est pas…Commun, mais je m’en fous. Totalement. Moi…aussi. C’est assez…Incroyable, je crois bien que ça ne m’est jamais arrivé. »

Certain même. Surtout depuis qu’il pouvait l’embrasser en fait. C’était juste mieux que tout. Il avait l’impression que le temps s’était arrêté. Si seulement ça pouvait être le cas. Il avait eu du mal à lâcher ses lèvres, maiiis il le fallait bien. Le brun avait en tout cas gardé sa tête le plus proche possible de la sienne, en souriant en sentant le contact de sa main. C’était rassurant, chaud et doux. Eet il avait encore plus souri face aux second baiser, tout aussi agréable que le premier. Il avait un peu fermé les yeux, avant de frotter doucement son nez contre le sien. C’était très bien aussi. Il n’avait aucune idée de ce qui allait s passer, ne serait-ce que le lendemain, mais il voulait profiter le plus possible.

« ▬ Du coup, ça règle le problème du matelas aussi ? »

C'était quand même spécial, d'avoir un lien aussi proche avec un élève. Mais il n'avait pas non plus l'impression que ça pouvait être si peu courant, il ne pouvait pas être le seul à qui ça arrivait si ? Cenhelm était sûr que non. Donc il se demandait comment ça se faisait que personne n'en parlait. Après, ce n'était pas son problème. Lui était très content comme ça. Et c'était le principal, voilà.

« Je dois le prendre une fois par an, c'est pas super contraignant ! N'est-ce pas ? Et j'imagine que dans quelques années, ça sera encore mieux. Ahhh oui hein ? Hmmm, très bien, on peut fiar eça, ça me paraît relativement équitable. »

Moui. Mais il ne voulait pas non plus l'embêter plus longtemps avec ça. Ils allaient pas en faire toute une histoIRE. Surtout qu'il y avait des choses plus importantes que ça dans la vie. Comme par exemple le fait de simplement s'assurer que Perceval aille au mieuuux.

« C'est positif alors.. ! Très positif même. J'en doute en fait pas du tout, je vois bien que t'es assez mature que pour savoir un minimum ce que tu fais mais.. Je préfère quand même m'en assurer.. ! Tu penses ? C'est bien possible oui, j'espère que ça ira. Mais je reste positif, oui.. ! C'est vrai oui, plus personne ne pourra dire grand chose.. ! Merci beaucoup en tout cas, t'es vraiment quelqu'un d'incroyable, je trouve. »

Et c'était une certitude. Tout était incroyable chez lui, vraiment tout. Et en plus de ça, il était vraiment trop mignon à rougir comme ça. Il allait lui embrasser la joue, pour la peine.

« J'espère bien ! Je pense aussi, ça va être vraiment bien.. »

Clairement, oui. Il n'arrêtait plus que sourire depuis un bon moment, maintenant. Il n'avait pas non plus envie d'arrêter de lui caresser un peu les joues et les cheveux. Mais il allait bien devoir le faire, s'ils voulaient bouger un peu.

« Je pense qu'on peut commencer par l'appui de fenêtre, on a pas mal de temps devant nous quand même.. ! »